• Les fugitives

    Cette rubrique n'est plus active (pour le moment), parce que je trouve que c'est un peu du plagiat, mon idée, même si je modifie, ça reste du plagiat, je trouve.

      

    Deux jumelles fuient leurs pays parce que l'une d'elles a commis un crime (accidentellement) ! Une fois embarquées sur un paquebot, les catastrophes s'enchainent ... !

    Personnellement, ce roman qui met en évidence la cruauté de certaines personnes et le dévouements des autres m'a captivé... et a gardé la gorge nouée jusqu'au dénouement de l'histoire! Un roman légèrement assaisonné avec du poivre, laissant un arrière gout amer.

    P.S. : Il y a des fautes dans mon texte ? Merci de me les signaler !

    P.P.S. : Ce roman est fortement inspiré de l'original. Bien sur, des modifications ont eu lieu pour préserver les droits de l'auteur. Donc, c'est écrit à ma façon malgré quelques passages pris de chez l'auteur. Seul ce roman sera dans ce cas spécial, mais une fois terminé, je me lancerais dans l'écriture de mon propre roman.

  • Layla referma le couvercle de la valise, s'assit sur le bord de la chaise longue en poussant un soupir, La pendulette d'émail bleu, sur la coiffeuse, sonna neuf coups. La jeune fille se sentit réellement inquiète. Pourtant, après tant d'années, elle aurait du connaitre Lorraine. Que pouvait-on attendre de celle-là sauf l'inattendu! Layla avait espéré que sa soeur passerait chez elle sa dernière soirée de liberté, surtout qu'lle devrait prendre un paquebot à destination de l'Europe vers midi, le lendemain.

    Rien ne changerait Lorraine! Layla passa une main légèrement tremblante sur son front pour repousser la touffe de cheveux noirs rebelles qui s'obstinait à lui couvrir l'oeil. Curieux comme elles étaient différentes, toutes les deux, alors qu'elles étaient jumelles!

    Si c'était Layla qui avait du se marier, le lendemain, à dix heures du matin, rein au monde ne l'aurait pu l'entrainer dehors, ce soir, surtout pour aller danser ! Elle aurait préparé elle-même ses bagages pour être sure de ne rien oublier, elle aurait rêvé ses dernières heures de jeune fille encore libre et réfléchi aux nouvelles perspectives qu'allait lui procurer son mariage. Qui sait ? Peut-être aurait-elle prié ?

    Il était peu probable que Lorraine ait prononcer une prière depuis sa petite enfance, lorsque, toutes les deux, elles s'agenouillaient auprès de leur mère et les rèves avaient peu de place dans sa vie insouciante. Layla espérait que Rémi comprendrait celle qu'il allait épouser. Néanmoinselle était sure que personne ne pourrait le faire moins qu'elle. Comprendre et aussi pardonner. En dépit de toutes ses fautes, Layla savit qu'elle allait se sentir seule, très seule sans sa soeur jumelle.

      

     

    Elle se leva soudain et se rendit au buron placé entre les deux fenêtres qui donnaient sur le Parc Central. Elle fouilla dans le tiroir pour en extriper les passports qu'elles s'en étaient servies, l'an passé, pour leur voyage en Italie.

    Elle feuilleuta les deux livrets et regarda les photos de sa jumelle et d'elle-même. Sur ces clichés, elles éaient presque identiques : eds cheveux noirs de geai, si sombres qu'ils avaient des reflets bleus, des nefs fins, légèrement aquilins, un ovale parfait, une bouche aux lèvres pleines, bien dessinées, tout cela était semblable. Mais aucune photographie n'aurait pu rendre la profondeur de keurs yeux étranges couleur d'ambre doré. Ceux de Lyla s'adoucissait parfois jusqu'à devenir d'un brun très doux; ceux de Lorraine brillaient tout à coup d'une lueur verte ainsi que ceux des chats dans la nuit.

    Layla soupira encore et regarda de nouveau la pendule. Rémi devait penser qu'un soir pareil, sa future épouse était chez elle et se reposait avant un évènement de cette importance. Il est vrai que Lorraine, à force de cajoleries, aurait p faire abandonner à un aveugle sa canne blanche ! L'habilité qu'avait ses jolies mains à se saisir avidement de tout ce qu'elle désirait, n'était pas le moindre de ses charmes. Personne n'avait jamais été capable de lui refuser quoi que ce soit . Layla espérait que la vie desa soeur continuerait à être heureuse et comblée.

    Elle remit le passport à sa place et prit certains prospectus des lignes maritimes à destination de l'Europe , que Lorraine avait entassés, au moment ou elle et Rémi avaient décidé des pays qu'ils visiteraient , durant leur voyage de noces : la France, l'Italie, l'Angleterre. Ils comptaient revenir par l'Espagne et l'Amérique du Sud. Elle ouvrit l'un des dépliants ayant trait au Brésil et se demanda ce qu'elle aurait ressentu s'il s'était agi pour elle d'un tel voyage de noces. Rémi et Lorraine avait été d'accord. "Surtout pas d'avion ! avait dit Lorraine, Je veux voyager par mer et sur terre pour mieux voir les pays, les gens." Et Rémi avait souscrit à ce caprice.

      

     

    La sonnerie du timbre de l'entrée brisa la rêverie de la jeune fille. Elle laissa tomba le prospectus sur la chaise longue, passa rapidement dans le corridor et ouvrit la porte.

    -Comment, c'est vous, Rémi ! s'exclama-t-elle surprise, s'attendant à voir sa soeur.

    Puis elle regarda par-dessus l'épauke du jeune homme et vit qu'il était seul. Il entra; elle alluma et la lumière vint frapper la chevelure blonde de Rémi et éclairer sa haute silhouette.

    -Je faisais les valises, dit-elle, nerveusement. Du moins, j'y jetais un dernier coup d'oeil, car demain matin, nous n'auraons pas le temps de le faire.

    -Lorraine est-elle là ? demanda-t-il brusquement.

    -Non, je croyais ... commença-t-elle puis elle s'arrêta.

    -Non, reprit-elle, il lui manquait un certain nombre de choses, alors elle est allée jusqu'à Brodway pour se les procurer. Rien d'important, juste du dentifrice et une brosse à dent !

    -Je vois, Est-elle partie depuis longtemps?

    -Oh! non ... depuis quelques minutes . Entrez .Elle sera là dans un peu de temps.

    -Non. Je ne faisais que passer... Je ne sais pas pourquoi ej me suis dit que je voulais la voir ce soir . Vous me trouvez stupide, Layla ?

    -Mais non, pas dut tout. Je suis heureuse que vous l'aimiez tant.

    -Je voulais être sure que sa santé est bonne et qu'il n'y aura aucun ennui, demain.

    -Il n'en y aura pas, Rémi. Pour une fois dans sa vie, Lorraine sera à l'heure à un rendez-vous, même si je dois l'habiller moi-même ! dit-elle en rigolant, quoique quelque peu sceptique.

    -Vous allez vous sentir seule sans elle?

    -Je le crains. Nous n'avons jamais été séparées.

    -Un jour vous vous marirez aussi, Layla .

    -Probablement, si du moins je trouve un mari aussi parfait que vous, ajouta-elle, gentiment.

    -Vous êtes une chic fille, Layla . Je suis content que vous approuviez le choix de votre soeur. Eh bien ! je n'attendrai plus longtemps. Dites-lui seulement que je suis venu, voulez-vous ?"

    Elle aquiesca.  Quand la porte se referma derrière lui, elle fronça ses sourcils noirs. Ou était Lorraine ? Quelle folie de mentir à Rémi la vielle de leur mariage? Serait-elle partie danser acec Philippe Beaumont, aprês la querelle qui avait eu lieu entre elle et Rémi, au sujet de ce dernier? Leur fiançailles avaient failli être rompues et pourtant ...

      

     

    -Je ne serai pas tranquille que lorsqu'elle sera mariée, murmura la jumelle. Si Rémi savait qu'elle avait revu Philippe, il aurait pu renoncer à l'épouser, à la dernière minute, bien qu'il soit très épris d'elle. Elle commenèa à se déshabiller, anxieuse. Elle regarda la pendule qui venait de sonner la demie. Elle fit une pause et tendit l'oreille. Mais ou diable était donc Lorriane? Si quelque chose lui arrivait, mainteanat ... Mais elle chassa les pensées obscures de sa tête. Et soudain, la porte claqua. Layla se dressa, le coeur battant, Lorraine apparut sur le seuil de la porte et fit quelques pas en chancelant. Pendant une seconde, elle dut s'appuyer au dossier du faueuil pour ne pas tomber. Ses prunelles dorées étient agrandies par une terreur indicible: un ravissant visage était d'un gris de cendres. Ses lêvres bougèrent sans qu'elle ne put articuler aucun mot.

    -Lorraine ! Qu'y a-t-il ? s'écria Layla.

    Les mains de sa soeur étaient glacées, son corps était parcouru de frissons et ses petites dents blanches s'entrechoquaient .

    -Ma chérie, que t'est-il arrivé?

    -Mon Dieu ! arriva-t-elle enfin à murmurer, il est mort ... mort !

    Ses derniers mots résonnèrent de façon sinistre dans le silence qui s'installa dans la pièce, laissant une marque de stuper sur le visage de Layla.

      

      

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